| | | | Baba Salé Rabbi Israel Abouhatsira | | mardi 15 janvier 2013, 19:12
La Vie De Baba Salé
Sa jeunesse
Baba Salé Né en 5650 (1890), le jour de Roch-Hachana, dans le Tafilalet (Sud marocain), d'une lignée prestigieuse remontant à Rabbi Yaacov Abouhassira. Rav Israël était très assidu dans son étude de la Torah. A 12 ans, il a commencé à jeûner pendant la période de Yémé Hashovavim, une période particulière entre les mois de Tevet et Adar, propice à la Téchouva. Comme ses parents refusaient qu'il jeûne, il le faisait en cachette. A 16 ans, Rabbi Israël épouse Frecha Amsalem, qui fut une véritable collaboratrice tout au long de leurs nombreuses années de mariage.
Lors de la Première Guerre mondiale, la France prend le contrôle de plusieurs pays d'Afrique du Nord. Un an après la conquête française, les habitants de la région du Tafilalet se rebellèrent et chassèrent l'armée française. Cette rébellion était dirigée par le musulman Mulai Muhamed, un cruel tyran, qui s'est nommé lui-même, roi et dirigeant religieux de la région. Il a particulièrement harcelé les Juifs de la région. Trois ans après la conquête de Mulai Muhamed, l'armée française commença à bombarder les rebelles, qui se cachaient dans le quartier juif. Rav Israël décida de déménager dans une zone plus calme, afin de pouvoir étudier sans être inquiété. Mais il était trop tard. Mulai Muhamed ne laissait personne quitter ou entrer dans le Royaume. Dans le même temps, Mulai Muhamed intensifia le harcèlement des Juifs, exécutant même un certain nombre de Juifs sur le faux prétexte qu'ils avaient collaboré avec les Français. Peu après Hanouka 5680 (1920), Mulai Muhamed publia un décret prévoyant le massacre des Juifs du Tafilalet. Des soldats vinrent un jour arrêter Rabbi David, le frère de Rabbi Israël. Ils l'attachèrent à un canon et tirèrent. Rabbi David mourut en sanctifiant le nom d'Hachem. Les Juifs de la région décidèrent de quitter le Tafilalet et de se rendre à Erfoud.
Son exil
Baba Salé et son fils Baba Barouhk Rabbi Israël et ses compagnons s'enfuirent vers Bodniv. Une fois là-bas, très affecté par la mort de son frère, Rabbi Israël décide d'aller en Erets Israël et c'est en 5682 (1922), qu'il s'y rendit accompagné de son fidèle serviteur Moché Chétrit. Il passe par l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte, où il visite la tombe de son grand-père, le Abir Ya'acov. De l'Egypte, il navigue vers Jaffa, et se rend ensuite à Jérusalem. Là-bas, il va résider dans la maison de Rav Yossef Shloush, qui l'aidera à publier les livres de son frère Rabbi David. Il étudia avec les sages de Jérusalem dans la Yéshiva Porat Yossef. Il fit l'émerveillement de tous par son érudition et son humilité.
Rabbi Israël resta en Erets Israël durant un an. Il rentra alors à Bodniv où il accepta la fonction de Rav. En collaboration avec un autre de ses frères, Rabbi Its'hak, il a créé la Yéshiva Abir Ya'acov. Il s'occupa également de la ville voisine d'Erfoud. Il commença à être connu pour la puissance de sa bénédiction, en particulier pour les nombreux cas dans lesquels il a béni de l'eau qui a ensuite été utilisée pour faire un miracle. Il s'est violemment opposé à l'installation de l'Alliance Israelite dans la région, les considérant comme des renégats. En 5693 (1933), Rav Israël fait un autre voyage pour Erets Israël, en laissant la direction de la communauté de Bodniv entre les mains de son fils, Rabbi Meir Shalom. Cette fois-ci, il demeura dans la Yéshiva Porat Yossef, passant l'essentiel de son temps avec les Rosh Yéshiva, Rav Ezra Attia, Rav Ya'acov Ades et Rav Aharon Harari Raful. De Tsfat, Rabbi Israël se rendit à Damas pour aller prier sur la tombe de son ancêtre, Rav Chémouel Abihssera. Puis il retourna à Jérusalem, avant de s'embarquer à nouveau pour le Maroc.
De retour à Bodniv, on lui proposa le poste de Grand Rabbin du Maroc. Il refusa dans un premier temps mais accepta devant l'insistance de la communauté. Il déménagea alors à Erfoud, dans le sud du Maroc. Lui et sa famille passèrent les années difficiles de la deuxième guerre mondiale dans cette ville. Quand les Allemands ont envahi l'Afrique du Nord, les Juifs craignaient que leur fin ne soit proche. Rabbi Israël promit à sa communauté que si elle faisait Téchouva, les allemands ne viendraient pas dans cette région. Peu de temps avant que les troupes allemandes n'atteignent la région de Risani, les Américains arrivèrent sur les lieux, repoussant l'avancée allemande. Après la guerre, de nombreux juifs marocains partirent en Erets Israël.
En 5710 (1950), Rabbi Israël décide de retourner une nouvelle fois en Erets Israël, mais cette fois, il décida de s'y installer définitivement. Il s'installa tout d'abord dans la ville de Lod, près de son frère Rav Its'hak, qui vivait dans la ville voisine de Ramlé. Mais quand on lui proposa le poste de Rav de Lod, il partit à Jérusalem. Il y loua un petit appartement dans le quartier de Baka, et se consacra exclusivement à l'étude de la Torah.
Trois ans après son arrivée à Jérusalem, on lui proposa le poste de Grand Rabbin séfarade d'Israël, mais il déclina l'offre. Peu de temps après, les dirigeants de la petite ville méridionale de Nétivot, dont la plupart des habitants étaient d'origine marocaine, lui proposèrent de venir s'installer dans leur ville. Dans un premier temps, Rav Israël hésita à accepter cette invitation, car il n'était pas certain que Nétivot fasse partie des frontières d'Erets Israël. Il étudia la question en détail avec Rav Issakhar Meir, Rosh Yéshiva de la Yéshivat Haneguev. Lorsqu'ils conclurent que Nétivot bénéficie de la sainteté d'Erets Israël, Rabbi Israël accepta d'y résider. En très peu de temps, cette ville est devenue célèbre et les gens affluaient par milliers pour recevoir la bénédiction de Baba Salé. L'un des premiers à lui rendre visite fut son frère Rav Its'hak. Rav Israël, qui était heureux de le voir, offrit un repas en son honneur. À la fin de celui-ci, Rav Israël insista pour que Rav Its'hak dorme à Nétivot. Cependant, Rav Its'hak fut obligé de refuser, car il avait des obligations le lendemain matin à Ramlé. Durant le trajet du retour, la voiture de Rav Its'hak eut un accident dans lequel il perdit la vie. Rabbi Israël eut beaucoup de mal à se consoler de la disparition de son frère.
Son influence
Rav Israël eut un profond impact sur Nétivot et ses environs. De nombreuses personnes changèrent totalement leur mode de vie en raison de son influence et commencèrent à observer la Torah. Beaucoup de gens venaient chercher son aide. Ses prières ont amené de grands miracles, entraînant un grand kiddoush Hachem. L'un des plus célèbres est celui qu'il a fait pour un jeune homme qui avait été blessé durant la guerre de Kippour. Le jeune homme arriva dans la maison de Rav Israël à Nétivot dans un fauteuil roulant. Il raconta son histoire à Rabbi Israël:
"J'ai été blessé par une balle dans le dos au cours de la guerre de Kippour. Bien que j'ai subi une série d'opérations, je boite encore et je ne peux pas me mettre debout. L'une de mes jambes est tellement endommagée que les médecins veulent l'amputer. Un ami m'a suggéré de venir vous voir, car vous faites des miracles grâce à vos prières. Au début, j'ai refusé. Mais, dans mon désespoir, j'ai décidé de faire un essai." "Mettez-vous les téfillin tous les jours ?" demanda Rav Israël. "Non" répondit le garçon. "Respectez-vous le Chabbat?" "Non". "Si tel est le cas," dit Rabbi Israël, "vous devriez être reconnaissant que seule une jambe est dans un état grave. Nous croyons qu'Hachem nous donne la santé pour que nous puissions Le servir !" En entendant cela, le jeune homme éclata en sanglots. Rav Israël lui dit alors: "Si je vous bénis et que vous serez en mesure de vous tenir debout, observerez-vous les Misvot ?" "Oui", répondit le jeune homme avec empressement. Le Rav le bénit et lui souhaita une guérison complète. Le jeune homme embrassa la main du Rav et la Rabbanite lui dit alors de se mettre debout. À sa grande surprise, il se leva immédiatement et put se déplacer sans assistance.
L'histoire de ce jeune homme se répandit comme une traînée de poudre dans tout le pays, entraînant un grand mouvement de Téchouva. Il bénissait chaque personne qui venait le voir et lui donnait une bouteille d'eau bénite par lui et la renforçait dans sa foi. Cette eau du robinet, comme il l'expliquait lui-même, n'avait aucun pouvoir transcendant; son efficacité naissait de la rencontre d'une foi, celle de la personne elle-même et de celle d'une bénédiction, celle d'un saint homme. Baba Salé entretenait des relations avec tous les grands Rav du pays. La tombe de Baba Salé Lorsqu'il rencontra le ‘Hazon Ish, celui-ci lui donna le titre de "oved Hachem gadol", un grand serviteur d'Hachem. Au cours de ses dernières années, Rabbi Israël eut beaucoup de souffrances physiques. Il mourut le 4 Shevat 5744, (1984). Des milliers de personnes, venant du monde entier, assistèrent à ses funérailles. Il fut enterré à Nétivot. De nos jours, les gens se rendent nombreux sur sa tombe pour y pèleriner, certains que celui qui a prié pour eux au cours de sa vie, va certainement intercéder en leur nom dans le monde de Vérité. Sa foi en la venue imminente du Machia'h, et son impatience à l'attendre, étaient célèbres. A tous ceux qui assiégeaient sa demeure pour recevoir ses bénédictions, il communiquait cette foi et cette flamme.
Que son souvenir soit une bénédiction pour tout le peuple juif ! |
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| RABBI RAPHAEL BAROUKH TOLEDANO | jeudi 1 novembre 2012, 16:21 Hiloula 18 Hechvan
RABBIRAPHAEL BAROUKH TOLEDANO 1890-1971 (5650-5731)
L'illustre famille Toledano, qui compte toute une lignée de Rabbanim de génération en génération est originaire de la ville de Tolède en Espagne. Rabbi Daniel dirigea la communauté de Castille jusqu'en 1492 (date de l'expulsion des juifs d'Espagne) qu'il quitta alors ainsi que son pe`re. Ils prêtèrent serment de ne jamais plus revenir sur cette terre hostile, et changèrent leur nom de famille en Tole´da-no (Tolede non).Comme de nombreux autres juifs espagnols exile´s, ils trouvèrent refuge au Maroc. Ils s'établirent a` Mekne`s, ville ou` naquit Rabbi Raphael Baroukh Toledano en 1890. A l'image de ses ancêtres, Rabbi Yaacov, le pere de Rabbi Baroukh, était Rav de cette ville. Le jeune Baroukh était un enfant plein d'aptitude pour la Torah qu'il étudiait jour et nuit. Apres le deces de son pere, il devint a` son tour Dayane (juge rabbinique) de Meknes. Ce Tsadik possédait de nombreuses vertus, parmi elles l'amour du Tout-Puissant, celui du peuple juif et de la terre d'Israe¨l.On raconte qu'un jour, pendant la priere, il s'évanouit après avoir dit le verset : « Hachem me´le`kh, Hachem malakh, Hachem imlokh le´olam vaed », « Hachem regne, Hachem a régné, Hachem regnera pour l'eternite´ », tant son attachement a` Hakadoch Baroukh Hou était grand à cet instant. Malgré´ son honorable position, il pouvait discuter avec le juif le plus simple, si grand e´tait son amour d'autrui. Sa maison e´tait notamment ouverte a` tous. Il eut le me´rite de réaliser son vœu le plus cher, celui de monter en Erets Israe¨l. Il s'installa a` Bne´ Brak, ville de la Torah. Nombreux sont ceux qui se souviennent de sa noble tenue rabbinique marocaine. Rabbi Baroukh rédigea le « Kitsour Choul'han Aroukh», un abrégé du Choul'han Aroukh, ainsi que de nombreux Piyoutim (chants a` la gloire d'Hachem) dont le fameux « Achore`re Chira », chante´ aujourd'hui par tous les juifs du monde entier. Par milliers, on vint l'accompagner a` sa dernière demeure le 18 ‘Heshvan 5731 (1971). Que son souvenir soit une bénédiction. www.hessedvedavid.com
Photo Ci dessous : Ribbi Baroukh Tolédano (à gauche), Ribbi Raphaël Baroukh Tolédano (au centre) élève de Ribbi Haim Messas, et Ribbi Chalom Messas (à droite). Une photo exceptionnelle de 1949.
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| | | | | Rabbi Haim Pinto | | mercredi 12 septembre 2012, 18:42
Ce soir et demain 26 elloul hiloula de rabbi haim pinto
Rabbi Haïm Pinto Hagadol Naquit à Agadir en l'an 1749. Très Jeune, son Père, Rabbi Chelomo Pinto Zatsal lui enseignait lui-même la Torah. Malheureusement, Rabbi Chelomo Pinto décéda en 1761, laissant derrière lui un orphelin à peine âgé de 12 ans.
La même année, en 1761, un tremblement de terre détruisit entièrement Agadir. Le port maritime qui était la principale source de revenus des Juifs de la Ville fut fermé. A sa place fut construit le port de Mogador (Essaouira). Les Juifs rescapés du tremblement de terre furent nombreux à aller s'y établir. Parmi les réfugiés se trouvait également le jeune Haïm. Sa maman l'avait envoyé étudier la Torah dans une Yechiva à Mogador, mais l'enfant préféra se rendre directement à la Synagogue pour se reposer du long chemin parcouru.
L'un des Rabbanim les plus importants de Mogador se trouvait être Rabbi Méïr Pinto, un proche parent du défunt Rabbi Chelomo Pinto.
Cette nuit là, Rabbi Chelomo Pinto apparut en rêve à Rabbi Méïr. Il lui dit: “Comment peux-tu laisser mon fils, épuisé et affamé, dormir ainsi tout seul à la Synagogue. Sache que cet enfant sera une Grande Lumière en Israël. Va le chercher, accueille le dans ta demeure et conduis le à la Yéchiva de Ravvi Yaacov Bibas”. En pleine nuit, Rabbi Méïr Pinto, accompagné de son Chamach se rendit à la Synagogue.
Pendant ce temps, Rabbi Chelomo Pinto apparaissait également en rêve à son propre fils: “Voici que Rabbi Méïr va bientôt venir à toi. Il va te prendre chez lui comme un fils et tu iras étudier la Torah chez Rabbi Yaacov Bibas. Je te promets que tu deviendra une Lumière d'Israël. Maintenat réveille toi et tu vas voir combien je reste proche de toi”.
L'enfant ouvrit les yeux et vit aussitôt un Rav accompagné de son Chamach. Il lui dit: “Tu es Rabbi Méïr Pinto. Mon père vient de t'apparaître en rêve. Il t'a demandé de m'acceuillir en ta demeure et de me recommander à Rabbi Yaacov Bibas pour que j'étudie la Torah chez lui”.
Rabbi Méïr réalisa alors que le jeune enfant qui se tenait devat lui deviendrai certainement un Saint dont la Lumière éclairerai bientôt l'Orient et l'Occident.
L'enfant fut conduit chez son nouveau Maître, le Dayan Rabbi Yaacov Bibas. Là, il étudia assidûment en compagnie de celui qui allait devenir son compagnon pour toute la vie, Rabbi David Ben Hazan.
La réputation de Rabbi Haïm Pinto ne tarda pas à franchir les murs du Mellah de Mogador. Bientôt, tout le Maroc résonnait du récit des miracles et prodiges accomplis par Rabbi Haïm Pinto depuis son plus jeune âge.
En 1769 mourut le Maître Rabbi Yaacov Bibas. Tout naturellement, c'est vers Rabbi Haïm Pinto que la communauté se tourna pour qu'il accepte la lourde charge du Dayan de la ville. Il finit par accepter d'assumer cette responsabilité en compagnie de son ami Rabbi David Ben Hazan. Il n'avait alors que vingt ans !
Les plus grands Hakhamim de la génération le considérait avec crainte et respect. Avant de l'approcher, même les plus grands Sages allaient tremper au Mikvé. Quand à ses disciples, ils ne s'étonnaient plus l'entendre répondre à leurs interrogations avant même qu'ils ne les aient exprimées.
Juifs et Musulmans le vénéraient. Sa renommée arriva très loin en Europe et dans tout le Moyen Orient. Son extraordinaire Sainteté était comme une bannière qui pratégeait les Juifs du Maroc des mauvais décrets. Ceux qui venaient jurer devant lui étaient effrayés par la lumière qui illuminait son visage. Il se gardaient bien de mentir devant lui !
Eliahou Hanavi se révélait régulièrement à Rabbi Haïm Pinto et étudiait avec lui. Pour cette raison, Rabbi Haïm Pinto se faisait un devoir d'assister à toutes les Circoncisions qui avaient lieu à Mogador et même les personnages les plus importants de la ville ne commencaient pas une Brith avant que Rabbi Haïm Pinto ne fût arrivé.
Rabbi Haïm Pinto exerçait son mandat de Dayan de manière très ferme. Il ne craignait personne, et ne familiarisait avec personne. Quand cela était nécessaire, il savait être sévère et sanctionner même ses propres élèves.
Lorsqu'un homme venait le consulter, il savait aussitôt tout de lui. Dès les premiers mots, il savait si son interlocuteur disait vrai ou non. Jamais il ne laissait quelqu'un persister dans l'erreur.
Rabbi Haïm Pinto eut quatre fils:
Rabbi Yéhouda (connu sous le nom de Rabbi Hadane), Rabbi Yossef, Rabbi Yochiahou et Rabbi Yaacov. Tous furent de grands Tzadikim dévoués à la Torah et au Peuple d'Israël.
Rabbi Haïm Pinto exerça la charge de chef du Tribunal Rabbinique de Mogador et des environs pendant plus de 70 ans ! C'est là un cas pratiquement unique dans l'histoire d'Israël.
Rabbi Haïm Pinto Zatsal quitta ce monde-ci le 26 Elloul 5605 (28 Septembre 1845) à l'âge de 96 ans. Le jour de son décès il promit à ses disciples que ceux qui évoqueraient son nom le jour de sa Hilloula verraient leurs prières exaucées. Que son Mérite nous protège. Amen | |
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| Rabbi Moché Aaron Pinto | mercredi 22 août 2012, 18:39
Rabbi Moché Aaron Pinto : CE soir et demain 5 ELOUL : HILOULA !! Que son merite nous protege !!! Allumez une bougie
Rabbi Moshé Pinto avait 17 ans lorsqu'il voulut se marier. Il vint chez son père Rabbi Haïm Pinto et lui demanda qu'il lui trouve une femme vertueuse. Rabbi Haïm Pinto sourit et dit à son fils : “Mon fils ta future femme n'est pas encore née et tu dois attendre”. Entre temps, Rabbi Moshé Pinto s'était fiancé plusieurs fois, mais ça n'a jamais marché jusqu'à ce qu'il arrivât à l'âge de 33 ans. Il voulut quitter la ville de Mogador ainsi que la “Yéchiva” de son père. Le même jour où il décida de quitter la ville, il écrivit une petite lettre et l'a mit dans l'Arche Sainte.
La même nuit, Rabbi Moshé Pinto rêva de son père qui lui dit : “Mon fils ne te fais pas de soucis, ce mois-ci ta femme promise viendra chez toi à la maison avec sa mère et son nom est Mazal. C'est moi qui lui ai donné ce nom depuis 16 ans pour que tu saches qu'elle sera ta femme”. Et ainsi fut fait. Le même mois, une famille vint de Marrakech à Mogador en vacances. Le père de famille qui était malade, est mort à Mogador, le restant de la famille ne voulut pas faire les “Sept jours” (Chivaat Haevel) à l'hôtel, ils allèrent tous chez l'un des amis de la famille. Ce même ami alla chez Rabbi Moshé et lui demanda de lui rendre un service. Rabbi Moshé ne refusa pas et accepta de suite de leur donner un étage entier, seulement à une condition que lorsqu'il voudra se marier, qu'ils quittent la maison.
Ainsi cette famille vint chez le Rabbi qui les reçut très bien et essaya de les aider de ses moyens. Pendant la semaine, le Rabbi monta pour les consoler et il vit une jeune fille assise par terre et lui dit : “Quel est ton nom ?” Elle lui répondit “Mazal”. Le Rabbi comprit de suite que les présages de son père s'accomplissaient. Il attendit la fin d'un mois et il monta de nouveau afin de demander la main de la jeune fille Mazal. Dès qu'il entra, la mère lui dit : “Tu sais que c'est ton père Rabbi Haïm Pinto qui donna son nom à Mazal et il y a 16 ans et, il m'a dit que cette fille était destinée à l'un de ses fils, Rabbi Moshé”. Un frisson lui traversa complètement le corps et soudain, il se souvint du jour où Rabbi Haïm Pinto lui dit : “Seulement maintenant est née ta future femme qui est âgée d'un jour !” Rabbi Moshé s'est aussitôt fiancé et le soir de ses noces, après que les invités furent partis, ils s'assirent pour manger. De suite la mère de la jeune femme se souvint et leur dit : “Je me souviens que le jour où Rabbi Haïm Pinto donna son nom à ma fille, il me dit que le soir de ses noces, elle mangera avec son mari du pain acheté au-dehors afin qu'ils aient une longue vie dans la joie de leurs enfants et petits enfants”. Et ainsi fut fait.
L'an dernier vint un touriste de la famille Odiz au Maroc. Un jour, ils avaient beaucoup d'invités et l'un d'eux lui vola une grande et lourde chaîne en or, il n'a pas su qui accuser, car tous étaient des amis et des proches. Il alla directement chez Rabbi Moshé et lui raconta tout. Rabbi Moshé lui dit : “Ne te fais pas de soucis, mon fils, celui qui t'a volé ta chaîne te l'enverra par la poste ce jour-ci et demain tu la recevras”. Cela s'est passé ainsi. Ce touriste reçut un petit colis dans lequel se trouvait la chaîne. Une fois, la femme de Rabbi Moshé voulut voyager et le Rabbin l'en empêcha et lui dit : “ Tu voyageras demain”, mais elle ne voulut pas et voyagea. Elle prit l'autobus où était cachée une bombe et grâce à D... personne ne fut touché.
Rabbi Moshé Pinto était au Maroc en 1976 : vint un homme d'Agadir de la famille Asseraf qui lui demanda une bénédiction car il voyageait en Israël, et grâce au mérite de Rabbi Haïm Pinto tu reviendras en paix au Maroc'. Et ainsi cela s'est réalisé. Cet homme eu un accident de voiture en Israël, il était entre la vie et la mort mais le mérite du Rabbi lui vint en aide et il fut sauvé. L'un des fils de Rabbi Moshé sortit de la maison avec beaucoup d'argent. Le Rabbi lui conseilla : “Ne prends pas autant d'argent car tu le perdrais”. Et ainsi fut fait. Le fils du Rabbi mit l'argent dans sa veste mais comme il faisait chaud, il l'enleva et le portefeuille avec l'argent tomba. Le fils du Rabbi a regretté pourquoi de ne pas avoir écouté son père et il retourna chez lui. Le Rabbi lui dit : “Retourne sur le chemin où tu étais et grâce au mérite du saint, tu retrouveras ton argent”. Et ainsi fut fait. Au même endroit où il perdit son portefeuille, un domaine public, mais personne ne l'avait remarqué. |
| | | | | Hiloula du jour - Le Ari HaKadocheRabbi Isaac Louria 1534-1572 | mardi 24 juillet 2012, 14:19
Rabbi Its'hak Halévi Louria (5294-5332/1534-1572) connut la célébrité sous le nom d'Ari Hakadoche, « le saint lion » (Ari étant formé des initiales d'Achkénazi Rabbi Its'hak).
Comme son nom l'indique, sa famille vivait originairement en Allemagne, qu'elle quitta par la suite pour se fixer, après avoir quelque peu erré, à Jérusalem. Là naquit l'homme qui devait jouer un rôle magnifique non seulement en ce siècle lointain de révolutions spirituelles et culturelles, mais aussi aux époques successives et jusqu'à nos jours.
Encore enfant, Rabbi Its'hak Louria perdit son père. Il dut prendre le chemin du Caire, en Égypte, où Rav Mordekhaï Francès, son oncle maternel qui avait de la fortune, se chargea de son entretien et de son éducation. Il fréquenta la Yéchiva de Rabbi David ben Zimra, grand-rabbin d'Égypte, connu, comme auteur de nombreux commentaires et réponses, sous le nom de Radbaz.
Le brillant jeune homme devint l'un des proches disciples du Radbaz, et les études poussées qu'il fit en Talmud le portèrent au niveau le plus haut auquel pût aspirer un érudit. Le seul produit qui nous soit parvenu de son travail en matière de Guémara et de Halakha est un commentaire sur le traité Zéva'hime. Voyant le grand succès de son neveu, Rabbi Mordékhaï Francès lui donna sa fille en mariage, et assura au jeune couple une existence à l'abri de tout besoin.
Doué d'une âme aussi ardente que noble, il était attiré par le monde spirituel où n'avait accès que la sagesse la plus profondeMais l'étude de la seule Halakha (la loi talmudique) ne devait pas satisfaire totalement la nature introspective et profonde de Rabbi Its'hak Louria. Il acquit la connaissance de la Kabbalah, et consacra toute sa vie à son étude et à sa diffusion. Très tôt il commença ses séjours prolongés dans la solitude des bords du Nil. Sept longues années durant, il vécut tout seul, plongé dans l'étude du Zohar, l'oeuvre maîtresse de la Kabbalah, et d'autres écrits kabbalistiques mineurs. Il n'allait retrouver sa famille au Caire qu'une fois par semaine, le Chabbat.
Doué d'une âme aussi ardente que noble, il était attiré par le monde spirituel où n'avait accès que la sagesse la plus profonde, et recherchait l'interprétation la plus claire et la plus exhaustive de toutes les phases de la vie, de la nature et de la prière. Il passait des jours entiers à jeûner, prier et étudier. Dans ses efforts infatigables en vue de forcer les retraites les plus cachées de la Torah, il découvrit une grande partie de la signification véritable de la foi juive. Cela lui permit d'élaborer tout un système de doctrine kabbalistique sur le monde et sur le rôle de la Torah et de ses commandements dans la vie de l'homme.
Plein d'inspiration ardente et d'enthousiasme, il entreprit de libérer le monde de l'esprit de l'impureté, et de substituer à la règle du mal la reconnaissance de D.ieu.
Vers 1569 il reprit, avec sa famille, le chemin de Jérusalem. De là ils se rendirent à Safed en Galilée qui était alors le centre de toutes les études et pratiques de la Kabbalah. Bien vite, un noyau important de disciples se forma autour de lui. Rabbi Its'hak Louria les initia à ses interprétations de la signification profonde de tout événement dans le monde. De plus en plus, les foules venaient vers lui et embrassaient les dogmes d'une vie sainte et ascétique que l'Ari HaKadoche posa comme condition essentielle à toute intégration au cercle de ses disciples.
Bien des aspects de la vie et de la foi juives s'enrichirent de couleurs et d'un contenu nouveauSous sa direction inspirée, la prière assuma une signification plus profonde de par l'interprétation qu'il donnait de chaque phrase et de chaque mot. Les jours de jeûne et de fête devinrent des jalons importants dans la vie religieuse et le Chabbat fut le pivot de l'expérience et de l'inspiration saintes, car il était consacré exclusivement à l'activité spirituelle. Chaque repas de Chabbat, empli de joie sainte et des chants – dont un grand nombre écrits et composés par l'Ari Hakadoche lui-même – était une offrande à D.ieu. Et le repas de Melaveh Malkah, que l'on prend à l'issue du Chabbat pour « raccompagner la reine Chabbat » couronnant le tout, représentait un tribut émouvant au Chabbat finissant.
Ainsi, bien des aspects de la vie et de la foi juives s'enrichirent de couleurs et d'un contenu nouveau. Les enseignements de Rabbi Its'hak Louria se répandirent au loin et furent connus de tous les Juifs, où qu'ils vécussent. Parmi les adeptes les plus fervents qui contribuèrent à leur diffusion, citons le disciple et successeur du Ari à la direction des Kabbalistes : Rabbi ‘Haïm Vital. Ce dernier enregistra les révélations et les explications de son illustre maître. A cette époque qui marque les débuts de l'imprimerie, cet ouvrage compta parmi ceux qui connurent les plus forts tirages. Un autre disciple non moins ardent fut Rabbi Israël Sarouk.
La personnalité de Rabbi Its'hak Louria inspira tous les grands hommes qui avaient pénétré plus avant que la plupart des mortels dans le monde de la Kabbalah.
Le saint Ari mourut à l'âge de trente-huit ans, pleuré par tout le peuple juif. En dépit de la brièveté de sa vie, il marqua d'une empreinte indélébile la vie religieuse juive et l'enseignement religieux. Il introduisit de nombreuses saintes coutumes (Minhaguim) qui sont devenues partie intégrante de nos coutumes et de nos offices. Ses chants et ses prières ont été largement adoptés et en partie incorporés au Siddour (le livre de prières). Des communautés entières prennent appui sur le rituel qu'il a établi appelé Noussa'h Ari, et nombre de ses enseignements ont servi à former la base du grand mouvement ‘hassidique.
Grâce à son influence et à son inspiration, il fut possible au Judaïsme de résister aux attaques des croyances et des idées de toutes sortes qui furent soutenues et encouragées aux XVIème et XVIIème siècles.
Rabbi Its'hak Louria se place sans conteste parmi les chefs les plus saints et les plus considérables du peuple juif.
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/894833/jewish/Le-Ari-HaKadoche.htm |
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| LUMIÈRES SUR…RABBI ELAZAR AZIKRI | mardi 24 juillet 2012, 14:06
Tsniout Mag' a décidé de vous faire découvrir chaque semaine les lumières de ce monde que sont les tsaddikim du Am Israel. Ils sont en effet nos guides et nous montrent, par leurs actions, le comportement que nous nous devons d'adopter au jour le jour. Nous avons basé nos article sur la maxime de Yossé ben Yoézer de Tsreida dans les Pirké Avot (1:4) qui dit : « Que ta maison soit une maison de réunion pour les Sages, roule-toi dans la poussière de leurs pieds, et bois avec avidité leurs paroles« .
Tombe de Rabbi Elazar Azikri à Tsfat Rabbi Elazar Azikri zl était un de ces sages, découvrez en quelques mots la grandeur du personnage qu'il était… Rabbi Elazar Azikri est né dans une famille d'exilés espagnols qui s'étaient installée à Constantinople (aujourd'hui Istanbul), en Turquie, en 1533. Il était un disciple de Rabbi Yossef Saggis. Suite à cela, Rabbi Elazar décide d'émigrer à Tsfat (Safed) et rejoint là bas le cercle des kabbalistes de la ville. A Tsfat, Rabbi Elazar vécut comme un Tsadik caché, mais il gagna le respect du Ari zal, avant même que ses (celles de Rabbi Elazar) qualités admirables soient connues par les autres. L'histoire suivante donne un aperçu du personnage : Durant un Lag Baomer, toute la communauté juive de Tsfat voyagea jusqu'à Meron pour célébrer la hiloula de Rabbi Shimon Bar Yo'haï près de la tombe du sage du deuxième siècle, comme c'était (et c'est toujours) la coutume. Personne ne fit attention à Rabbi Elazar ainsi qu'à l'inconnu, mais vénérable, vieil homme avec qui il dansait, Jusqu'à ce que, soudain, le Ari zal se joignit à eux. Lorsque les festivités se terminèrent, les élèves du Ari zal lui demandèrent, « Pourquoi vous vous abaissez à danser avec un Juif ordinaire comme Rabbi Elazar ? » « Si le Tana (sage de la Michna) Rabbi Shimon Bar Yo'haï lui-même a jugé bon de danser avec Rabbi Elazar, qui suis-je et pour quelle raison ne devrais-je pas en faire autant ? », répondit le Arizal. Cela nous montre bien la grandeur de l'homme ! Rabbi Elazar est mieux connu pour son travail notamment sur le Sefer ‘haredim (publié après son décès), qui est une compilation des mitsvots qui s'appliquent de nos jours alors que le Beth Hamikdach n'est plus là. Ce travail souligne non seulement les aspects hala'hique des mitsvot, mais également leurs leçons éthiques. Il a également composé le chant que nous entonnons le jour de shabbat « Yedid Nefesh » qui est habituellement chanté par de nombreuses personnes avant kabalat Shabbat et/ou durant la seouda chlichit de Shabbat (le troisième repas de shabbat). D'autres oeuvres de Rabbi Elazar sont citées dans diverses sources, mais restent par ailleurs inconnus. Rabbi Elazar est mort en 1600 et sa tombe est visible au cimetierre de Tsfat. http://www.tsniout-mag.com/la-tsniout-c-est-quoi/articles-de-rabanims/lumieres-sur-rabbi-elazar-azikri |
| | Rabbi Yaakov Abou'hatsera | mardi 10 juillet 2012, 18:37
Il est des âmes exceptionnelles qui ont vécu et ont fait vivre de véritables miracles à leurs contemporains. Parmi elles, celle de Rabbi Yaakov Abou'hatsera, appelé le « Abir Yaakov », resplendit dans le Panthéon des Justes de notre peuple. Le 20 Teveth, jour de sa hiloula, sera l'occasion pour le Vaad Harabanim d'un pèlerinage spirituel, pour une prière pleine de Kedoucha, prononcée par son descendant, Rabbi David Abou'hatsera. Rabbi Yaakov Abou'hatsera est le père fondateur d'une lignée de tsadikim qui compte Baba Salé ou encore Rabbi Méïr. Durant sa vie intense en mitsvoth, exemplaire par sa crainte du Ciel et son dévouement pour les hommes, Rabbi Yaakov a vécu des miracles. Il a permis à ses contemporains, et permet encore de nos jours par son souvenir et ses bénédictions, de se rapprocher du Créateur par sa proximité personnelle avec le divin. Grand Kabbaliste, ce Sage du Maroc a fait des prodiges dont sa génération a été témoin. Son descendant direct, Rabbi David, petit-fils de Baba Salé, prie chaque année le jour de sa hiloula durant une tefila très particulière, dédiée à tous les donateurs du Vaad Harabanim. Pourquoi un tel choix ? Pourquoi avoir distingué l'Association de tsedaka et tous ceux qui la soutiennent ?
Unis à travers le temps
Le 20 Teveth est également le jour de la hiloula du Rambam, Rabbi Moché Ben Maïmon, comme pour nous dire que les tsadikim sont parfois unis à travers le temps pour soutenir leurs enfants, à toutes les générations. Ce jour-là, de nombreux cœurs voudront se tourner vers leur Créateur afin qu'Il les protège, qu'Il accorde Sa clémence, et qu'Il permette la délivrance, individuelle et collective. Parmi eux se tiendra Rabbi David Abou'hatsera qui adressera une prière vibrante pour tous les donateurs du Vaad Harabanim. « Je m'associe à l'œuvre du Vaad Harabanim. Cette Association fait de grandes choses pour le peuple juif. Toutes leurs actions sont accomplies le chem chamayim. Heureux sont-ils et bénie est leur place dans le monde. Que le mérite de mon grand père (Baba Salé) et le mérite de Maran Rabbi Yaakov protègent tous les donateurs. Qu'Hachem rallonge leurs vies pour le bien. » Unis à travers le temps, des générations de Rabbanim veille sur nous, le peuple juif.
Source VaadHarabanim |
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| | | | | Titre du panneau | | mardi 10 juillet 2012, 18:32
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